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Lait de vache - Danger

POURQUOI IL EST MAUVAIS POUR LA SANTÉ

Avant tout

L’homme est le seul mammifère…

…à boire le lait d’une autre espèce animale (même quand il devient adulte) ;

…à le consommer cuit, pasteurisé, UHT… Du jamais vu dans le nature !

En cela, il a tout faux, et sur toute la ligne !

La nature nous a « programmés » pour boire le lait maternel jusqu’au sevrage (3 ans environ pour l’être humain). Ce lait comble en effet les besoins de croissance inhérents à notre propre espèce. Or, nous savons que toutes les espèces n’ont pas les mêmes besoins.

Ainsi, le lait de vache contribue essentiellement à la croissance des muscles, des os et des tendons du jeune veau ; tandis que le lait maternel humain recèle plus de facteurs neurotrophiques, nécessaires au développement du cerveau de l’enfant (3 dans le lait de vache ; 7 dans le lait maternel)

Après le sevrage, l’enfant n’a plus besoin de ce lait et doit adopter une alimentation  spécifique à son espèce.

 

De plus…

 Au début du XIXème siècle, une vache donnait environ deux litres de lait par jour. Mais l’homme a estimé que cela n’était pas suffisant et a imaginé de nouvelles techniques qui ont progressivement amené les vaches à produire plus de 24 litres – et jusqu’à 50 litres ! – par jour. Une véritable torture.

Grâce à ces nouvelles techniques – si l’on peut dire –, sont venus s’adjoindre au lait de vache naturel les pesticides, antibiotiques et autres substances chimiques et plastiques (Phtalates et bisphénol A).

Il faut savoir que lait de vache est conçu, à la base, pour nourrir un petit veau qui, à 1 an, pèsera 300 kg (environ 900 g/jour, alors qu’un enfant prend seulement 5 kg dans sa première année).

Ce breuvage est en effet très riche en hormones de croissance (IGF-1), caséine (protéine), graisses saturées, insuline bovine, œstrogène, lactose, calcium…

Or, toutes ces substances ne sont pas adaptées à l’organisme humain. Certaines sont même impliquées dans différents troubles. Parmi ceux-ci, notons le diabète de type 1 (sujets génétiquement prédisposés), l’endommagement des artères, la stimulation de la croissance de cellules cancéreuses, la baisse du taux de testostérone chez l’homme, l’endométriose, la polyarthrite rhumatoïde, l’affaiblissement du système immunitaire, l’asthme, les allergies, l’anxiété, la dépression, le surpoids, l’infertilité, les ballonnements, les diarrhées…

REVENONS SUR QUELQUES NOTIONS ET POINTS IMPORTANTS...

1 – Le calcium

Les recommandations officielles sont d’environ 500 mg d’apport quotidien pour un adulte en bonne santé.

Or, l’être humain n’a jamais été habitué à avaler de grandes quantités de calcium.

Il faut savoir que l’excès de ce minéral diminue l’absorption des autres minéraux.

On doit toujours obtenir un équilibre entre le calcium et le magnésium (rapport de 2 pour 1) – le lait de vache apportant 12 fois plus de calcium que de magnésium.

Ce manque de magnésium a des répercussions sur le système cardio-vasculaire : il favorise l’augmentation du taux de cholestérol, et donc une calcification des vaisseaux sanguins, propice aux formations de caillots.

D’après certaines données, le risque d’infarctus du myocarde progresserait de 30% si on augmentait la dose de calcium de 500 mg de plus par jour.

L’excès de calcium peut donc être une source de problèmes pour notre organisme. Mais les carences aussi : déminéralisation des os, des dents, des ongles…

La perte de calcium est essentiellement due à une alimentation riche en sel et en protéines (trop d’acidité) et à une faible consommation de fruits et de légumes. Il faut préciser que les végétaux contribuent, en effet, à « tamponner », à neutraliser l’acidité du sel et des protéines.

Un conseil : vérifiez toujours qu’il n’y a pas de carence en vitamine D. Cette vitamine, dont le taux augmente lorsqu’on s’expose régulièrement au soleil, améliore en effet l’absorption intestinale du calcium.

Les fibres et la vitamine C sont également nécessaires à l’absorption calcique. Donc il faut manger des fruits, des légumes et légumineuses.

 

Calcium et idées reçues

On pense généralement que seuls les produits laitiers recèlent le calcium dont notre organisme a besoin. C’est une erreur…

Voici d’excellentes sources – naturelles et souvent méconnues – de ce minéral :

(mg de Ca pour 100 g)

> sardines fraiches (290 mg)

> amandes (250 mg)

> persil frais (200 mg)

> crevettes (200 mg)

> noix et noisettes (175 mg)

> cresson (160 mg)

> jaune d’œufs (140 mg)

> épinards (104 mg)

> endives (100 mg)

> brocoli frais (50 mg)

> choux de Bruxelles

> laitue iceberg

> haricots blancs

> raisins secs

> certaines eaux minérales…

 

Il n’est pas interdit, bien sûr, de boire un peu de lait de vache de temps à autre. Quelques précautions s’imposent cependant :

– assurez-vous d’abord que vous n’avez pas de perméabilité intestinale (allergies, coliques, douleurs…)

– privilégiez ensuite le lait d’animaux sains, dits « de type A2 », qui ont mangé de l’herbe (race Jersey, par exemple, dont la beta-caséine est différente de celle de bovins d’élevage intensif, de « type A1 »)

– veillez enfin à le consommer cru, si possible.

 

Le lait de vache contient de « bonnes » bactéries, nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. Et si l’on peut en consommer épisodiquement, ce n’est pas tant pour le calcium que pour l’apport de ces bactéries, qui contribuent à l’équilibre de la flore intestinale…

Les produits laitiers vendus actuellement sont stérilisés par Upérisation à Haute Température (UHT), 140 à 150 °C pendant 2 à 5 secondes, ce qui permet de détruire les germes, mais pas complètement les facteurs de croissance.

De plus, après ce type de cuisson, les minéraux n’apportent plus aucun bénéfice à notre organisme – bien au contraire ! Devenus inertes, ils ferment leurs liaisons électriques potentielles et s’accumulent ensuite sous forme de calculs, kystes, excroissance osseuse… On peut dire alors que le calcium, par exemple, cesse d’être « bio-disponible ».

L’idée répandue selon laquelle le calcium, très présent dans le lait de vache, serait bénéfique pour les os, et protégerait de l’ostéoporose, est mise à mal par certaines données. Observons par exemple ce qui se passe dans les pays d’Europe du Nord : ces pays (Suède en tête) sont ceux, en effet, où l’on consomme le plus de lait ; or, parallèlement, ils connaissent des records de cas d’ostéoporose…

Il faut surtout retenir, que le calcium animal a une assimilation très inférieur (environ 30 à 35%) au calcium végétal (50 et 74%, végétaux consommés crus ou à la vapeur douce).

2 – Le lactose

Le lactose est un glucide (un sucre) composé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose, qui doivent être séparées au cours de la digestion par une enzyme sécrétée dans l’intestin grêle : la lactase. Cette enzyme se raréfie après le sevrage.

Le lactose n’étant plus bien digéré, il se retrouve comme un corps étranger dans le système digestif, qui sera attaqué par certains germes (provoquant gaz, ballonnements…). On est donc en présence d’un vrai poison.

3 – Intolérance au lait

 Quelques heures après avoir consommé des aliments contenant du lactose (voire le lendemain), les personnes intolérantes au lait présentent des symptômes particuliers : migraine, ballonnements, flatulences nauséabondes, diarrhée ou constipation, douleurs ou crampes abdominales, maux de têtes, vomissements…

Les substances toxiques non digérées qui s’infiltrent dans différents endroits du corps vont se fixer, par exemple, sur les articulations, ce qui entraine inflammations, rhumatismes et arthrose. Elles peuvent aller dans l’appareil respiratoire et produire du mucus, ce qui déclenche des bronchites, bronchiolites, otites, rhinopharyngites, asthme, inflammation des amygdales, sinusites.

Elles aggravent certains problèmes de peau tels que l’eczéma et l’acné.

Des études ont par ailleurs mis en évidence une relation entre la forte présence d’hormones (facteurs de croissance) et d’autres substances dans le lait de vache et l’accélération du développement de différents types de cancers, comme ceux de l’estomac, du sein, des ovaires, du pancréas, de la prostate, des poumons et des testicules.

4 – Effets de la consommation du lait de vache au cours de notre vie

 Bébé : après la substitution du lait maternel par du lait infantile (de vache), on s’aperçoit que le nourrisson le supporte généralement mal.

Troubles constatés : nausées et vomissements, boutons, rougeurs, croûtes, diarrhées…

Comme les parents ignorent généralement les causes de ces troubles, ils continuent avec ce même lait. Résultat : le bébé voit sa vitalité s’affaiblir, et il a donc moins d’énergie pour combattre les effets toxiques. Comme on « force », d’une certaine façon, son organisme à s’adapter, à s’habituer au lait de vache, les troubles peuvent s’atténuer et l’on croit alors que tout va bien. En réalité, on ne fait qu’aggraver le problème.

Enfant : apparition de troubles inflammatoires de la sphère ORL, en commençant par le haut : conjonctivites, sinusites, méningites, amygdalites. Ces troubles touchent ensuite la cage thoracique, avec des bronchites, des laryngites, des pleurites et des trachéites.

Si l’on ne s’attaque pas à la cause (laitage), on diminue, là encore, l’énergie vitale de l’enfant.

Adolescent : les toxines vont essayer de sortir par la peau : c’est l’acné.

Des carences se manifestent, car le jeune va se déminéraliser par excès d’acidité. On constate alors des troubles dentaires et osseux, des problèmes de poids, de vision, de fatigue, de nervosité, d’attention.

Adulte : les troubles sont plus ou moins violents en fonction de l’énergie vitale qu’il lui reste ; ils se manifestent plus particulièrement dans la sphère digestive, avec des gastrites, des colites, des cystites ou des sigmoïdes.

Et ces différentes inflammations, dites aiguës, se transforment en manifestations chroniques : kystes, polypes, tumeurs, arthrose…

 

Plus on attend avant de s’attaquer à la cause de toutes ces pathologies (le lait de vache), plus le système immunitaire s’affaiblit. Les troubles peuvent alors atteindre un stade irréversible.

Soyez bien conscients de ceci : les problèmes de santé latents peuvent être les plus insidieux et les plus graves.

5 – Arrêt des produits issus du lait de vache

Voici certains résultats observés chez les personnes qui ont cessé de consommer ce type de lait :

– gain d’énergie ;

– respiration plus profonde et plus dégagée (intéressant pour ceux qui ont de l’asthme) ;

– meilleure digestion ;

– peau plus belle et plus douce – les pores de la peau se bouchent du fait d’une importante production de sébum due aux hormones de croissance, ce qui favorise l’apparition des boutons d’acné ;

– odeur corporelle plus agréable.

6 – Quid du lait de chèvre ou de brebis ?

Certaines personnes, pour des raisons qui leur sont propres (plaisir gustatif, vieilles habitudes alimentaires…), ne peuvent pas se passer de produits laitiers. Une solution est alors de se tourner vers le lait de chèvre et de brebis. Certes, il contient autant de lactose que le lait de vache et aucune étude ne certifie qu’il génère moins d’allergies. Mais la chèvre et la brebis étant plus petits que les bovins, leur composition se rapproche déjà plus de celle de l’homme, avec moins de facteurs de croissance…

L’idéal est de consommer leur lait cru ; si vous le chauffez, veillez à ne pas dépasser une température de 48°C.

On peut aussi privilégier des fromages lactofermentés, toujours au lait cru de chèvre ou de brebis, à croûte dure et non moisis (évitez de mettre des moisissures dans le tube digestif, car le foie en souffre).

RECOMMANDATIONS

Si, quel que soit votre âge, vous êtes sujets à des migraines, ballonnements, flatulences nauséabondes, diarrhées, constipation, douleurs ou crampes abdominales, maux de tête, vomissements, bronchites, otites, rhinopharyngites, asthme, eczéma ou encore rhumatismes, alors il est temps d’arrêter votre consommation de lait de vache pendant au moins 4 semaines. Voyez ensuite par vous même s’il y a amélioration. Vous serez sans doute agréablement surpris…

Vous ne ressentez aucun de ces troubles ? Limitez quand même votre consommation, par précaution. Et si vous avez des articulations fragilisées, alors le mieux est encore de bannir tout lait d’origine animale (vache, chèvre, brebis).

POUR CONCLURE...

De nombreuses études montrent que les produits laitiers (non fermentés) jouent un rôle dans…

 – la décalcification osseuse par leur haute teneur en phosphates – précurseur de l’ostéoporose

– les maladies auto-immunes

– certains troubles neurodégénératifs

– la croissance déséquilibrée des enfants (est-il normal de voir des jeunes grandir pratiquement à la vitesse d’un veau, mesurant 1,80 m à seulement 12 ans et sujets à des problèmes de dos, de scoliose… ?)

– l’augmentation de l’acidité (trop de protéines)

– l’aggravation de l’acné.

Donc, le lait de vache = inadapté à l’alimentation humaine !

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À propos de l’auteur : Hygiène Vitale
Conseiller en Naturopathie
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